I was interviewed by Linn Levy for her fine piece on Guy Debord, Situationism, and punk:
Linn Levy, “Debord j’adore,” Edelweiss December 2014: 52-53
. . . Et le punk? «Faut-il dire que le punk était situationniste?», s’interroge Andrew Gallix, écrivain, professeur à la Sorbonne, punk depuis l’âge de 12 ans et fondateur du premier blog littéraire «3:AM Magazine». «Non. Les idées de Debord ont été l’une des très nombreuses influences de ce mouvement éminemment postmoderne, au même titre que Dada, par exemple, ou le surréalisme. Il faut voir le punk comme un collage, ou comme une installation artistique : une conjonction d’influences diverses qui ont coexisté pendant “une assez courte unité de temps” (pour citer Debord) avant d’éclater en une myriade de mouvements. Entre 1976 et 1979, dans ce pays socialement à la dérive, l’esprit du situationnisme a été en quelque sorte mis en acte par le punk; il est réellement descendu dans la rue. Debord entendait mettre la révolution au service de la poésie, c’est-à-dire transformer la vie en art, et c’est précisément ce que le punk a réalisé. Il est évident que pour Malcolm McLaren, même s’il était avant tout un homme d’affaires, les Pistols étaient une situation au sens debordien.»